✐ surnom(s) : Bella, surtout, mais des fois on m'appelle Ana. ✐ âge : vingt-quatre ans. ✐ date de naissance : trente octobre ✐ origines : anglaises mais aujourd'hui,on est tous mélangés... ✐ sang : mes parents sont des moldus ✐ localisation : endroit où votre personnage vit ✐ statut : célibataire/marié/en couple (...) ✐ métier : vendeuse chez Fleury & Botts ✐ ancienne maison : Gryffondor ✐ patronus : une pie ✐ baguette : vingt-sept centimètre et demi, plume de phénix, bois de chêne ✐ groupe : grinngotts carts

✐ pseudo / prénom : Aeromonster/Emilie ✐ âge : j'en sais rien ✐ activité : sept/sept si possible ✐ avis sur le forum : magnifique comme une pluie d'été ✐ votre armoire à disparaître : l'indémodable Bazzart ✐ avatar : Àstrid Bergès-Frisbey

Je m'apprêtai à régler la dernière chose à faire avant ma totale liberté. Je savais que j'étais majeure pour tout le monde mais j'étais incapable de partir sans dire au revoir d'une manière ou d'une autre. J'étais comme ça. Je pris une inspiration et descendis les escaliers chargée de mes affaires. Désavantage d'arriver directement dans le living room depuis le premier étage, mes parents virent mes valises, m'enlevant la possibilité d'une entrée en matière progressive. De toute manière, mes parents savaient déjà ce que je voulais. Je ne m'apprêtais pas à demander, mais juste à prévenir. Mon père avait ouvert la bouche, prêt à parler, mais je le devançai. Papa, je sais ce que tu vas dire. Mais je serais incapable d'abandonner... tout ça. Bien-sûr que si, tu le peux, Anabel. Va me jeter tous ces grimoires et commence tes études C'est pas si simple que ça, tu sais,... non tu ne sais pas. Tu connais pas ça. La magie, c'est pas rien. Je m'en vais. Non. C'était pas une question. Mais c'était un ordre. Je suis majeure... Aucune importance, tu restes. Tu peux me supplier à genoux, je m'en fous. Et tu le ferais pas, n'est-ce pas, papa ? J'ai dit que je me cassais. Dites au revoir à Billy de ma part.
Je décidai de ne pas m'attarder. Ne pas voir les larmes de ma mère vaudrait peut-être mieux. emportant mon énorme valise beaucoup trop lourde, je passai le pas de la porte.
Dans le bus, je me permis les larmes qu'il me fallait sortir. J'habitais à l'opposé de la rue du chaudron baveur, ça leur laisserait le temps de sortir. Je savais que j'aurais été incapable de dire au revoir moi même à mon frère. Billy me manquerait. J'en avais très souvent pleuré à Poudlard. Au moins les hiboux ne le gênaient pas. Je lui en enverrai du Chemin de Traverse. Peut-être aussi que j'irai le voir, des fois. Je sortis du bus. Si j'avais des doutes, dès que je revis ma rue préférée de Londres, je sus que j'avais fait le bon choix.